28.6.12

Gastibelza


Ein Lied von Georges Brassens, Text von Victor Hugo, das mir gut gefällt und das in meiner Übersetzung, denke ich, auch in deutscher Sprache gesungen werden kann.


Gastibelza, l'homme à la carabine,
. . Chantait ainsi :
"Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ?
. . Quelqu'un d'ici ?
Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne
. .  Le mont Falu...
Le vent qui vient à travers la montagne
. .  Me rendra fou."

"Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine,
. . Ma señora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
. . D'Antequera,
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne
. . Comme un hibou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."


"Vraiment, la reine eût, près d'elle, été laide
. . Quand, vers le soir,
Elle passait sur le pont de Tolède
. . En corset noir.
Un chapelet du temps de Charlemagne
. . Ornait son cou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."



Le roi disait, en la voyant si belle, 
. . A son neveu :
"Pour un baiser, pour un sourire d'elle,
. . Pour un cheveu,
Infant don Ruy, je donnerais l'Espagne
. . Et le Pérou !
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."


"Je ne sais pas si j'aimais cette dame,
. . Mais je sais bien
Que, pour avoir un regard de son âme,
Moi, pauvre chien,
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne
. . Sous les verrous...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."


"Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
. . De ce canton,
Je croyais voir la belle Cléopâtre,
. . Qui, nous dit-on,
Menait César, empereur d'Allemagne,
. . Par le licou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."


"Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe
. . Sabine, un jour,
A tout vendu, sa beauté de colombe,
. . Tout son amour,
Pour l'anneau d'or du comte de Sardagne,
. . Pour un bijou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . M'a rendu fou."



Paroles: Victor Hugo. Musique: Georges Brassens   1954 © Polydor autres interprètes: Renaud Séchan (1996) note: Poème de 1837 (« Guitare » pièce XXII du recueil « Les rayons et les ombres ») légèrement transformé par Georges Brassens.

Gastibelza mit der Haudegenmine
Sang dazumals
Kanntet ihr das edle Fräulein Sabine
Männer des Tals
Singet und tanzet ihr Dörfler, es nachtet
Am Berg Falu
Der Wind aus den Bergen der macht mich verrückt
Und raubt mir die Ruh

Also was ist, kannte jemand Sabine
Meine Senora
Und ihre Mutter, die uralte Trine
Aus Antequera
Die jede Nacht vom Stadtturm schrie
Ihr Eulen- Hu-Hu
Der Wind aus den Bergen macht mich verrückt
Und raubt mir die Ruh

Neben ihr würd selbst die Königin hässlich
Erblassen vor Neid
Quert abends die Brücke sie nach Toledo
Im eng-schwarzen Kleid
Schmückt ihren Hals noch  ein Rosenkranz 
Karls des Großen dazu
Wind aus den Bergen du machst mich verrückt
Und raubst mir die Ruh

Der König sagte zum Neffen als er sah
Wie schön sie war
Für einen Kuss, für ein Lächeln von ihr
Ja, nur für ein Haar
Infant don Ruy, gäbe ich Spanien
und auch Peru
Der Wind aus den Bergen mac ht mich verrückt
Und raubt mir die Ruh

Ich weiß nicht ob ich die Dame je liebte
Aber ich weiß
Für einen Blick ihrer Seele böt ich, armer Hund
Jeden Preis
Zehn Jahe Zwangsarbeit nähm ich verzückt
Samt Verbannung dazu
Der Wind aus den Bergen macht mich verrückt
Und raubt mir die Ruh

Als ich das schöne Kind sah, ich der Hirte
Aus diesem Kanton
Glaubt ich ich sähe die schöne Kleopatra
Die, sagt man, schon
Seinerzeit den großen Cäsar ins Joch zwang
Mit seidenem Schuh
Der Wind aus den Bergen macht mich verrückt
Und raubt mir die Ruh

Singet und tanzet, ihr Dörfler, die Nacht fällt
Einst aus Laune nur
Verkaufte Sabine all ihre
Schönheit, Seele, amour...
Für einen Goldring vom Comte de Sardagne
Für ein Bijou
Der Wind aus den Bergen macht mich verrückt
Und raubt mir die Ruh










und raubt mir die Ruh

Keine Kommentare: