Ein Lied von Georges Brassens, Text von Victor Hugo, das mir gut gefällt und das in meiner Übersetzung, denke ich, auch in deutscher Sprache gesungen werden kann.
Gastibelza,
l'homme à la carabine,
. . Chantait ainsi :"Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ?
. . Quelqu'un d'ici ?
Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne
. . Le mont Falu...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."
"Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine,
. . Ma señora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
. . D'Antequera,
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne
. . Comme un hibou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."
"Vraiment, la reine eût, près d'elle, été laide
. . Quand, vers le soir,
Elle passait sur le pont de Tolède
. . En corset noir.
Un chapelet du temps de Charlemagne
. . Ornait son cou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."
Le roi disait, en la voyant si belle,
. . A son neveu :
"Pour un baiser, pour un sourire d'elle,
. . Pour un cheveu,
Infant don Ruy, je donnerais l'Espagne
. . Et le Pérou !
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."
"Je ne sais pas si j'aimais cette dame,
. . Mais je sais bien
Que, pour avoir un regard de son âme,
Moi, pauvre chien,
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne
. . Sous les verrous...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."
"Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
. . De ce canton,
Je croyais voir la belle Cléopâtre,
. . Qui, nous dit-on,
Menait César, empereur d'Allemagne,
. . Par le licou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . Me rendra fou."
"Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe
. . Sabine, un jour,
A tout vendu, sa beauté de colombe,
. . Tout son amour,
Pour l'anneau d'or du comte de Sardagne,
. . Pour un bijou...
Le vent qui vient à travers la montagne
. . M'a rendu fou."
Paroles:
Victor Hugo. Musique: Georges Brassens 1954 © Polydor autres
interprètes: Renaud Séchan (1996) note: Poème de 1837 (« Guitare
» pièce XXII du recueil « Les rayons et les ombres ») légèrement
transformé par Georges Brassens.
Gastibelza
mit der Haudegenmine
Sang
dazumals
Kanntet
ihr das edle Fräulein Sabine
Männer
des Tals
Singet
und tanzet ihr Dörfler, es nachtet
Am
Berg Falu
Der
Wind aus den Bergen der macht mich verrückt
Und
raubt mir die Ruh
Also
was ist, kannte jemand Sabine
Meine
Senora
Und
ihre Mutter, die uralte Trine
Aus
Antequera
Die
jede Nacht vom Stadtturm schrie
Ihr
Eulen- Hu-Hu
Der
Wind aus den Bergen macht mich verrückt
Und
raubt mir die Ruh
Neben
ihr würd selbst die Königin hässlich
Erblassen
vor Neid
Quert
abends die Brücke sie nach Toledo
Im eng-schwarzen Kleid
Schmückt
ihren Hals noch ein Rosenkranz
Karls des
Großen dazu
Wind
aus den Bergen du machst mich verrückt
Und
raubst mir die Ruh
Der
König sagte zum Neffen als er sah
Wie
schön sie war
Für
einen Kuss, für ein Lächeln von ihr
Ja,
nur für ein Haar
Infant
don Ruy, gäbe ich Spanien
und
auch Peru
Der
Wind aus den Bergen mac ht mich verrückt
Und
raubt mir die Ruh
Ich
weiß nicht ob ich die Dame je liebte
Aber
ich weiß
Für
einen Blick ihrer Seele böt ich, armer Hund
Jeden
Preis
Zehn
Jahe Zwangsarbeit nähm ich verzückt
Samt
Verbannung dazu
Der
Wind aus den Bergen macht mich verrückt
Und
raubt mir die Ruh
Als
ich das schöne Kind sah, ich der Hirte
Aus
diesem Kanton
Glaubt
ich ich sähe die schöne Kleopatra
Die,
sagt man, schon
Seinerzeit
den großen Cäsar ins Joch zwang
Mit seidenem Schuh
Der
Wind aus den Bergen macht mich verrückt
Und
raubt mir die Ruh
Singet
und tanzet, ihr Dörfler, die Nacht fällt
Einst
aus Laune nur
Verkaufte
Sabine all ihre
Schönheit, Seele, amour...
Für
einen Goldring vom Comte de Sardagne
Für
ein Bijou
Der
Wind aus den Bergen macht mich verrückt
Und raubt mir die Ruh
und
raubt mir die Ruh
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